Situé en Mauritanie, le Parc National du Banc d’Arguin couvre une superficie de 12.000 km2, une étendue comparable au territoire de la Gambie ou 5 fois celui du Luxembourg ! La moitié du parc est terrestre, l’autre moitié est maritime. Classé en 1989 patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO, ce Parc est l’un des plus importants d’Afrique. Dunes, mangrove, milieux vaseux, reliefs ou plates étendues de sable, les fascinants paysages variés du Banc d’Arguin foisonnent de vie animale. Le Parc accueille plus de 2 millions d’oiseaux migrateurs venant du nord de l’Europe et les eaux du Banc d’Arguin sont parmi les plus poissonneuses au monde. Cette richesse naturelle a pu être préservée grâce notamment aux habitants du parc, la communauté des Imraguen, peuple de pêcheurs qui y vivent depuis des siècles et sont les seuls autorisés à utiliser ses ressources. Ce sont les gardiens du Parc. Aujourd’hui, ils se sont organisés en association des amis du Banc d’Arguin pour défendre les écosystèmes du Parc, menacés par la surpêche, par le développement humain et par les changements climatiques. Ils veulent transmettre les valeurs et le savoir-faire traditionnels à leurs enfants, pour qu’ils deviennent demain les gardiens du Parc, comme leurs ancêtres depuis des siècles. C’est pourquoi, pour la première fois, les Imraguen organisent cette année un camp d’été destiné aux enfants, "la tente bleue" – «Khaimaazrakh », pour qu`ils découvrent le littoral du Parc. Sur 1.500 habitants du Parc, seulement les 10 enfants les plus attentifs au programme de sensibilisation sur la nature y participeront en guise de récompense et d’encouragement à continuer. Pendant 10 jours et à travers des jeux et ateliers, ils vont découvrir la faune et la flore qui les entourent. L’originalité de ce camp d’été est la réalisation d’un atelier-formation en photoreportage qui sera animé par le photographe naturaliste français, Jean François Hellio. Cet atelier sera l’activité phare et innovante pour les enfants ; alliant le savoir-faire, les valeurs traditionnelles des Imraguen et l´initiation aux outils modernes de photo et multimédia. Grâce à cet atelier, les enfants deviennent des photoreporters de la vie quotidienne dans une aire protégée : ils illustreront à leurs manières la biodiversité du Parc et les défis de sa préservation, pour mieux savoir la défendre.
Les enfants Imraguen photo-reporters sont les champions du projet et les gardiens du Parc National du Banc d’Arguin de demain. « Nous sommes des enfants Imraguen vivant dans le PNBA. Pendant cette année scolaire (2011-2012) nous avons lu le livre « Où sont les gazelles : les aventures d’un petit chacal du Parc National du Banc d’Arguin ». C’est l’ histoire d’un petit chacal qui va à la recherche des dernières gazelles dorcas du PNBA refugiées sur une île. Le livre nous afait découvrir les différents paysages du PNBA et les principaux écosystèmes qui le composent. Le Parc est notre maison depuis toujours, mais nous n’avions pas forcément conscience que c’est un milieu à la fois riche et fragile que nos parents Imraguen ont toujours contribué à préserver. Nous savons maintenant que l’avenir de ce Parc dépend de nous, de nos comportements et nos actions. C’est pourquoi cet atelier-formation en photoreportage nous tient à cœur ; il nous permettra de découvrir mieux notre patrimoine et en plus de partager nos connaissances au sein de notre communauté et du monde entier grâce aux photos digitales que nous allons mettre sur le site internet d´Ecofund. »
Grâce à votre don, chacun d’entre nous pourra disposer d’un appareil photo numérique nécessaire à la réalisation de la formation en photoreportage. En plus des appareils photos, votre don permettra également d’acquérir des chargeurs solaires nécessaires à l’utilisation des appareils photos car nos villages n’ont pas accès à l’électricité. Les appareils photos nous faciliteront l’apprentissage après la formation, tout en nous amusant. Grace à votre don, vous nous permettez de mieux connaitre l’héritage naturel de nos ancêtres. Nous nous engageons à défendre le Parc National du Banc d’Arguin comme eux l’ont fait pour nous.
La Fondation Internationale du Banc d’Arguin (FIBA) en partenariat avec le Parc National du Banc d’Arguin (PNBA), Photographes pour la Planète (PPP) et l’Association des Amis du Banc d’Arguin (AABA) appuyée par l’Agence Allemande de Coopération Internationale (GIZ) et Ecofund a organisé durant le mois de septembre un camp de vacances au profit des enfants Imraguen.
Le camp de vacances s’est déroulé au Parc National du Banc d'Arguin (PNBA) dans le village d’Iwik où dix enfants filles et garçons venant de quatre villages différents (Iwik, Mamghar, Rgueiba et Teichott) ont été choisis pour y participer. L’initiative s’inscrit dans la continuité du programme de sensibilisation à l’environnent « A la de découverte des paysages du PNBA » du projet Turing. Ce programme s’est déroulé durant l’année scolaire 2011-2012 dans les quatre écoles que comprend le PNBA reparties dans les villages d’Iwik, Mamghar, Rgueiba et Teichott. Une centaine d’enfants ont bénéficié de ce programme où plusieurs thématiques ont été abordées (faunes, flores, activités humaine, milieu physique etc.) dans le but de valoriser la richesse culturel et naturel de leur patrimoine.
Cette initiative fut une première au PNBA et l’occasion pour les enfants d’appliquer de manière pratique les activités qu’ils avaient développées durant le programme de découverte des paysages du PNBA. Mieux encore ce fut l’occasion de mettre en place une formation en photoreportage. Elle était animée par Jean François Hellio. La formation avait un objectif bien défini d’abord, celui de faire découvrir aux enfants Imraguen la richesse de leurs paysages à travers la photographie, ensuite de faire émerger de jeunes champions photoreporters au service de la conservation du patrimoine culturel et naturel du PNBA.
Pendant dix jours les enfants ont appris à utiliser un appareil photo et les techniques de prise d’images mais aussi à les légender. Chacun a également reçu une paire de jumelles pour les activités d’observation d’oiseaux. En plus de la formation en photoreportage et les activités d’observation d’oiseaux, les enfants ont participé à diverses activités également enrichissantes, telles que le ramassage de déchets, des sorties en mer pour découvrir la pêche à la ligne ou la visite de l’ile de Nair pour s’imprégner de la problématique des changements climatiques.
Les répercussions de ce camp de vacance sont à évaluer à différentes échelles : humaines, instructives et environnementales. Au niveau humain, dix enfants vivant dans le Parc mais venant de villages différents se rencontrent pour la première fois, développent un esprit d’échange et des liens d’amitiés. Au niveau instructif, les enfants ont acquis quelques outils utiles qu’ils pourront développer s’ils le souhaitent, on pourrait en citer les techniques d’utilisations d’appareils photos et de prise d’images les principes de bases de dessin, les attitudes à avoir et le matériel qu’il faut pour observer les oiseaux par exemple. Au niveau, environnementale le camp de vacance a permis de changer le regard des enfants sur leur propre environnement et de comprendre l’importance de protéger cet endroit dans lequel ils vivent.
En somme le camp de vacances est un projet qui s’inscrit à deux niveaux, à court terme et à long terme.
A court terme cela a permis d’outiller 10 enfants sur divers outils, de les instruire sur différents sujets et de leurs faire comprendre les différentes problématiques aux quels est actuellement confronté la conservation. Le long terme exprimerait le souhait de toutes les personnes qui ont participé de manière directe ou indirecte à cette belle initiative, celui de faire émerger des champions aux services de la conservation des écosystèmes du PNBA, des adultes de demain qui seront en mesure de défendre leur aire protégée.
Un souhait qui pourrait bien se réaliser par un suivi de nos jeunes reporters car en dix jours ces enfants ont progressé de manières étonnantes, ils sont passés de la découverte d’un appareil photo à la réalisation d’images réussies tels de vrais photoreporters.
Profitez des photos de nos jeunes photoreporters:
Maimouna, un eco-guide; photo de Beibani 12 ans
Paysage de El Ain dans le village de Mamghar; photo de Cheinouna 15 ans
Stockage de déchets pour le village de Iwik; photo by Beibani 12 ans
Durant, la semaine du 05 au 14 novembre une mission a été réalisée pour remettre aux dix enfants ayant participé au camp de vacances des diplômes faisant foi de leur participation à la formation en photoreportage. Par la même occasion, il a été demandé à chaque enfant d’exprimer les trois choses marquantes qu’ils ont vécues pendant le camp de vacances.
Les enfants du village de Mamghar:
Sovi 11 ans
1. j'ai rencontré des enfants que je ne connaissais pas,
2. j'ai fait de la lanche et j'ai découvert l’ile de Nair,
3. j'ai appris à observer les oiseaux.
Bah 12 ans
1. j'ai découvert les techniques d’utilisation d’un appareil photo,
2. j'ai découvert de nouvelles espèces d’oiseaux et appris leurs noms pendant les activités d’observation d’oiseaux,
3. aussi j'ai découvert les jumelles.
Les enfants du village de Rgueiba:
Sultana 10 ans
1. L’histoire des amas coquiller m’a beaucoup impressionnée,
2. j’ai appris plein de choses que je ne connaissais pas,
3. j’ai beaucoup apprécié les sorties en lanche.
Cheinouna 13 ans
1. J’ai apprécié la visite du Centre d’Interprétation de Chami,
2. l’accueil de Soukeina la propriétaire du campement touristique dans lequel nous séjournions,
3. et la visite de l’ile de Nair.
Les enfants du village de Teichott
Aminetou 14 ans
1. j’ai fait la connaissance d’autres enfants qui vivent dans le même Parc que moi. Maintenant je sais que si j’ai l’occasion d’aller un jour à Mamghar, Rgueiba ou Iwik, je sais que j’y trouverai un ami.
2. j’ai appris à utiliser les jumelles pour observer les oiseaux.
3. j’ai appris à faire des photos et à savoir comment utiliser un appareil photo.
Beibani 12 ans
1. j’ai fait la connaissance d’autres enfants,
2. j’ai découvert le centre de Chami,
3. j’ai découvert plein d’espèce d’oiseaux que je ne connaissais.
Profitez des photos prises par les enfants qui illustrent à leurs manières la biodiversité du Parc.
Des photos prises par nos jeunes champions du camp de vacances Khaimaazrakh:
Pélicans: Photo de Sovie
Sidi l’amas des coquillages: Photo de Ahmedou
Sortie en mer pour l’île de nair: Photo de Aminetou
Exister sur le Banc d’Arguin: Photo de Chinouna
Exister sur le Banc d’Arguin: Photo de Donya
Ramassage des déchets sur la plage de Iwik par nos jeunes champions du camp Khaimaazrak
La photo a été prise par Beibani
Dix enfants, six garçons et quatre filles ayant bénéficié du programme sensibilisation « à la découverte des paysages du Parc National du Banc d’Arguin (PNBA)», ont participé du 03 au 11 septembre à un camp de vacances dans le village d’Iwik. Il s’agissait des dix meilleurs enfants du programme de découverte des paysages du Parc National du Banc d’Arguin, sélectionnés au sein des 4 écoles du PNBA reparties dans les villages d’Iwik, Mamghar, Rgueiba et Teichott.
L’objectif de ce camp de vacances était celui d’approfondir les connaissances des enfants sur les thématiques (faunes, flores, activités humaines etc. au PNBA) qu’ils avaient acquises durant le programme de découverte, mais aussi d’intégrer une activité innovante au PNBA, une formation en photoreportage qui était l’activité phare de cet événement. La formation a été dispensée par le photographe professionnel Jean François Hellio. Elle visait à faire apprécier les enfants leur environnement culturel et naturel à travers un outil multimédia. La finalité est d’arriver à raconter une histoire à travers les images tout en gardant la vision de conserver leur patrimoine culturel et naturel.
Pendant neuf jours les enfants ont successivement fait, la découverte de matériels photo, appris les différentes fonctionnalités d’un appareil photo et les différentes techniques de prise d’images et à faire des légendes de leurs propres photos. Sous la supervision des éco-guides de l’AABA et des cadres du PNBA, les enfants ont participé entre autres, à des activités d’observation d’oiseaux, de nettoyage, de sorties en mer. Et c’est durant ces activités de découvertes que les enfants pratiquaient leur apprentissage en photoreportage. Par ailleurs un atelier dessin a été organisé et animé par deux artistes peintres Isabel Fiadeiro et Oumar Ball.
A l’issue du camp de vacances deux champions ont émergés de la formation, une fille et un garçon et une attestation faisant foi de leur participation à la formation en photoreportage a été distribuée à chaque enfant. Bientôt, nous allons vous présenter des photos de nos jeunes journalistes pour la nature.
UN GRAND MERCI !
Au nom des enfants Imraguen, nous aimerions remercier les onze donateurs qui contribuent à l’émergence de futurs gardiens des écosystèmes du Parc National du Banc d'Arguin.
Dans 8 jours, nous allons terminer la levée des fonds pour l’atelier-formation en photoreportage de nos jeunes champions du Parc National du Banc d’Arguin. L’atelier sera animé par le photographe naturaliste français, Jean François Hellio.
Si vous voulez "investir" dans la protection du Parc National du Banc d'Arguin, appuyez ce projet, faites un don !
Situé en Mauritanie, le Parc National du Banc d’Arguin couvre une superficie de 12.000 km2, une étendue comparable au territoire de la Gambie ou 5 fois celui du Luxembourg ! La moitié du parc est terrestre, l’autre moitié est maritime. Classé en 1989 patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO, ce Parc est l’un des plus importants d’Afrique. Dunes, mangrove, milieux vaseux, reliefs ou plates étendues de sable, les fascinants paysages variés du Banc d’Arguin foisonnent de vie animale. Le Parc accueille plus de 2 millions d’oiseaux migrateurs venant du nord de l’Europe et les eaux du Banc d’Arguin sont parmi les plus poissonneuses au monde.
Cette richesse naturelle a pu être préservée grâce notamment aux habitants du Parc, la communauté des Imraguen, peuple de pêcheurs qui y vivent depuis des siècles et sont les seuls autorisés à utiliser ses ressources. Ce sont les gardiens du Parc.
Aujourd’hui, les écosystèmes du Parc sont menacés par la surpêche, par le développement humain et par les changements climatiques.
Les enfants Imraguen, les champions du projet, deviennent des photoreporters de la vie quotidienne dans une aire protégée : ils illustreront à leurs manières la biodiversité du Parc et les défis de sa préservation, pour mieux savoir la défendre.
Avec les enfants Imraguen du Parc National du Banc d’Arguin (PNBA) participez à la découverte de leur héritage naturel et culturel. Contribuez à l’émergence de futurs gardiens des écosystèmes du PNBA !
2 superbes nouvelles :
1. Nous pouvons acheter les appareils et les chargeurs solaires moins chers que prévu. Le budget total du projet s’élève à 1.500 euros au lieu de 2.500 euros.
2. Notre écopartenaire, la FIBA, a décidé de prendre en charge 1.000 euros.
Il reste seulement 85 euros à récolter en 8 jours : dépêchez-vous !
La richesse naturelle du Parc National du Banc d’Arguin, en Mauritanie, a pu être préservée grâce notamment aux habitants du parc, la communauté des Imraguen, peuple de pêcheurs qui y vivent depuis des siècles et sont les seuls autorisés à utiliser ses ressources. Ce sont les gardiens du Parc.
Aujourd’hui, ils se sont organisés en association des amis du Banc d’Arguin pour défendre les écosystèmes du Parc, menacés par la surpêche, par le développement humain et par les changements climatiques. Ils veulent transmettre les valeurs et le savoir-faire traditionnels à leurs enfants, pour qu’ils deviennent demain les gardiens du Parc, comme leurs ancêtres depuis des siècles.
C’est pourquoi, pour la première fois, les Imraguen organisent cette année un camp d’été destiné aux enfants, "la tente bleue" – «Khaimaazrakh », pour qu`ils découvrent le littoral du Parc. Apportez votre soutien en devenant parrains du projet Khaimaazrakh !