De son nom scientifique Elaeis guineensis, le palmier à huile est une espèce de la famille des Arecaceae et du genre Elaeis. Son nom diola est Kaaful. Il existe plusieurs sortes de palmiers. Le palmier à huile est originaire d’Afrique tropicale. Il nécessite un climat tropical et peut vivre isolé ou en voisinage avec d’autres plantes. L’espèce peut atteindre 25 m. de hauteur. Le palmier est de la même famille que le rônier. On peut distinguer le palmier du rônier à travers trois aspects : ses feuilles en forme de peigne, son stipe (tige robuste ou « faux tronc ») crevassé et ses fruits rouges de la taille de petites cerises et regroupées dans une grappe. Les oiseaux tels que les mange-mil nichent souvent à l’extrémité des feuilles difficilement accessibles aux prédateurs. Le palmier est fréquemment soumis aux attaques des figuiers étrangleurs.
On tire du palmier deux huiles et une boisson alcoolisée : l'huile de palme de couleur rouge est extraite par pression à chaud de la pulpe des fruits. Elle est souvent utilisée dans la cuisine locale, par exemple dans le plat « soupe candia » (sauce à base de gombos et d’huile de palme). L'huile de palmiste est de couleur blanche. Extraite des graines décortiquées, elle est utilisée également dans l’alimentation et dans l'industrie (savons, lubrifiant). Le vin de palme (« bounouk » en diola) n’est rien d’autre que de la sève fermentée du palmier. Dans l’architecture traditionnelle, les feuilles et le tronc sont utilisés pour la construction des toits des cases.
Chez les Diolas de Basse-Casamance, la sève non fermentée, riche en vitamines, était utilisée pour allaiter les nourrissons ayant perdu leur maman.