De son nom scientifique Mangifera indica, le manguier est une espèce de la famille des Anacardiaceae et du genre Mangifera. Le nom local en diola est Nimangara. En général le manguier est originaire de l'Inde, mais celui qu'on trouve dans l’Ecoparc (« mangue sauvage » ou « mango diola » en wolof) a toujours existé dans les forêts tropicales d'Afrique. Contrairement à d’autres manguiers, le manguier sauvage produit des petites mangues filandreuses qui ne sont pas beaucoup demandées sur les marchés. Le manguier est facile à cultiver. Il s'accommode de tous les sols, même s’il préfère des sols profonds et fertiles. Bien qu’il puisse pousser en peuplement, le manguier a besoin d’espace pour bien produire. Il accueille les singes, les oiseaux et les chauves-souris. Comme le manguier sauvage n’est pas exploité pour ses fruits mais surtout pour son bois, il est en voie de disparition dans les forêts de la Casamance.
A la différence de la mangue qu’on trouve sur les marchés, la mangue sauvage est petite avec une chair acidulée et assez fibreuse. On la consomme le plus avant maturité. La mangue est transformée parfois en confiture ou en jus riche en vitamines A et C. Les feuilles de l’arbre sont connues, notamment au Sénégal, pour leurs propriétés antiseptiques et anti-tétanos. Elles servent aussi de fourrage pour le bétail. Le bois du manguier est utilisé en ébénisterie (sculpture) et pour produire du charbon de bois.
Les noix de la mangue sauvage sont des graines beaucoup plus adaptées à la semence que celles des autres types de mangues. Ainsi, il est préférable de planter d’abord des mangues sauvages puis de les substituer par d’autres espèces.